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La maison en Aveyron
2 août 2015

Le Tour (de France) de Geniez (résidant près de Rodez) !

Article complet de Centre Presse du 31 Juillet :
Tour de France : Alexandre Geniez à l'heure du bilan

Alexandre Geniez, le 17 juillet, dans l’échappée le menant chez lui, à Rodez.

Alexandre Geniez, le 17 juillet, dans l’échappée le menant chez lui, à Rodez. (AFP/JEFF PACHOUD)

L’après Tour, pas de Vuelta

On l’a laissé dimanche soir sur la plus belle avenue du monde, à Paris. Comme les autres rescapés du peloton, l’Aveyronnais Alexandre Geniez venait de boucler le Tour de France 2015, son deuxième après celui du centenaire en 2013. Pour autant, il n’en avait pas fini avec la course reine du cyclisme mondial. Ou plutôt avec ses à-côtés. "Lundi, on (les équipes françaises, NDLR) a été reçu au ministère (de la Ville, de la Jeunesse et des Sports)."

Puis nouvelle réception le lendemain au siège de la FDJ, sponsor de son équipe. Les champions de juillet ont ainsi assuré le « service après vente ». Pour autant, le vélo n’était pas bien loin. "J’ai profité de Paris puis direction la région du Havre pour y disputer deux critériums", a indiqué le grimpeur de 27 ans. Le retour en Aveyron est prévu pour aujourd’hui. Avec au menu, "un peu de repos à la maison, puis trois autres critériums lundi, mardi et mercredi". Dont le dernier à Marcolès dans le Cantal, où « Alex » doit retrouver un certain Christopher Froome.

En revanche, pas de Clasica San Sebastián samedi, ni même de Tour d’Espagne à la fin du mois d’août. "Sportivement, c’est peut-être le plus intéressant, mais il faut aussi penser à 2016, argue Geniez. J’en ai parlé avec Julien (Pinot, son entraîneur, NDLR). Et on a convenu que ça faisait beaucoup quand même. C’est bien de faire de belles courses et beaucoup de jours en course, mais il y a un risque que l’année qui suit, on le paye et on soit un peu à plat."

Du coup, et en toute logique, pas de triptyque Giro-Tour-Vuelta mais une participation aux championnats du monde de chrono par équipes aux États-Unis fin septembre. Et aussi : "Tour du Limousin, Tour du Doubs, Tour du Gévaudan. Et trois courses en Italie: Milan-Turin, le Tour du Piémont et celui de Lombardie." 

Le Tour dans le rétro, des jambes qui se réveillent tard

Avant ça, petit coup d’œil dans le rétroviseur. Quelle analyse générale fait le coureur de la FDJ, sous contrat jusqu’à fin 2016, de cette 102e édition de la Grande Boucle? "Pas toujours facile! Mais au final, on ne s’en sort pas si mal que ça. Jusqu’à la veille de l’arrivée, on n’avait pas gagné (victoire de Thibaut Pinot à l’Alpe d’Huez samedi, NDLR)."

<md+>Et plus personnellement, notamment par rapport à son premier Tour de France couru l’année du centenaire, en 2013 ? "Différent, car je n’avais pas les mêmes jambes cette année! En 2013, je n’avais pas couru le Giro. On(l’équipe, NDLR) avait aussi roulé devant pour le général longtemps, et j’avais des sensations. Cette fois, les sensations, je les ai eues seulement durant un jour, c’était la veille de l’arrivée!" Pour une échappée de haut vol qui restera dans sa mémoire avec un passage en solitaire et en tête en haut du Col de la Croix de Fer et dans les premiers lacets de l’Alpe-d’Huez.

Rodez, « c’était énorme »

Dans la mémoire de ses supporters aussi. Eux qui ont su se montrer très démonstratifs, notamment lors des 13e et 14e étapes, Muret - Rodez et Rodez - Mende. "Cette arrivée à Rodez, c’est clair que je m’en rappellerai", sourit le Flavinois. À l’avant depuis le départ, il avait pu profiter des encouragements multiples sur le bord des routes et même sur le bitume.

Avant de s’apercevoir de la «Geniez mania» qui s’était emparée de la ville. Et d’indiquer : "C’était quelque chose! Je ne me rendais pas forcément compte de ce que ça pouvait être avant d’arriver à Rodez. Mais c’est clair, c’était énorme !" Une journée gravée à jamais.

B et L.

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